Dervenn, une entreprise à mission au service des territoires et de la biodiversité

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Restaurer les zones humides : pourquoi et comment ?

Les zones humides sont protéiformes : elles couvrent tant les prairies alluviales que les roselières, les bordures d’étangs, les marais, les forêts humides ou les mares. Au total, elles représentent 3 millions d’hectares en France, soit 5% du territoire.

La loi sur l’eau définit une zone humide comme des « terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; ou dont la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année ». En Bretagne ou dans les Pays de la Loire, ces zones humides sont particulières, du fait de la proximité de la mer. On retrouve alors de nombreuses zones humides aux eaux salées ou saumâtres, avec des prés salés ou des étangs littoraux.

Le contexte : des zones humides menacées

Ces milieux sont en danger, dans tout l’Hexagone, tout comme les espèces qui les habitent. D’après Eau France, service public d’information sur l’eau, deux tiers des zones humides ont été détruits sur la dernière décennie. Soit 2,5 millions d’hectares. Des zones humides recouvertes, comblées ou drainées pour rendre utiles des parcelles impropres à l’agriculture ou aux aménagements urbains.

Les zones humides ont pourtant des fonctions essentielles pour le vivant dans sa globalité. Ces fonctions sont :

  • hydrologiques pour recevoir, stocker et restituer l’eau,
  • physiques et biogéochimiques, car ces milieux sont autant de filtres naturels des bassins versants,
  • écologiques car elles favorisent le développement d’un écosystème riche, tant pour la faune que pour la flore.

Les inventaires et diagnostics, pour améliorer les connaissances de ces milieux

Afin de préserver ou de restaurer ces milieux humides, il est important de connaitre leur localisation, leur fonctionnement et leurs éventuelles dégradations. Pour répondre à ces attentes, Dervenn réalise plusieurs types de missions :

  • Inventaire des zones humides à l’échelle communale ou inter-communales, par exemple en vue d’intégrer les inventaires de zones humides dans les documents d’urbanisme
  • Délimitation règlementaire des zones humides dans le cadre de projet d’aménagement
  • Diagnostic de zones humides et proposition de projet de restauration.

Ces missions requièrent des compétences à la fois en pédologie, botanique et hydrologie et se basent sur des méthodes et techniques reconnues au niveau national.

 

Les travaux de génie-écologique, pour restaurer les zones humides

Restaurer une zone humide demande d’avoir des équipes formées, sensibles aux cycles biologiques des espaces naturels et aux méthodes d’intervention respectant le milieu et les espèces qui y habitent. Des méthodes et techniques que nous avons développées chez Dervenn pour répondre à ces enjeux, couplés à du matériel de chantier qui respecte la portance des sols.

Notre mission : retrouver l’état initial de la zone humide lorsque cela est possible. Concrètement, cela peut signifier reprendre une zone humide comblée, dégradée ou enfrichée. Ou encore ôter les peupliers précédemment plantés pour assécher la terre, car ces arbres sont très gourmands en eau — de 200 à 300 litres par jour ! Ou enfin, supprimer les drainages sur les terrains agricoles, pour ici aussi retrouver l’état originel du milieu.

Un exemple ? Dans le cadre de l’aménagement de l’aire de manœuvre connexe à la cale de Marzan, le port de la Roche Bernard a confié à Dervenn la réalisation des travaux relatifs à la mesure compensatoire pour la restauration et la gestion d’une zone humide. Ainsi, nous avons fauché, coupé des saules, exporté des rémanents et créé des mares.

Ces travaux — tant pour la création, la restauration ou la réhabilitation de zones humides — donnent rapidement des résultats visibles. Avec parfois un petit coup de pouce de notre part, si nous envisageons la plantation de végétaux pour inciter la faune à y transiter ou à s’y loger. Des résultats évalués dans le cadre de mesures compensatoires, pour suivre l’inversement de la tendance de la précédente décennie… et les gains pour la biodiversité.

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